Ici et maintenant, j’ai décidé de devenir une meilleure version de moi-même.

Je me lance un défi, je l’ai appelé le “RHINO CHALLENGE”.

Femme saluant le soleil

Je veux devenir incollable en 3D sur le logiciel Rhinocéros.

Mais pourquoi ce défi, me direz-vous ? Laissez- moi tout vous expliquer les raisons de ce challenge un peu fou, inattendu, mais tellement significatif pour moi.

Qui suis-je ?

Je me présente rapidement pour ceux qui ne me connaissent pas. Je suis Virginie Jégo et je suis designer produit. En français, je conçois des objets. Cela va du mobilier, à la papeterie, en passant par les luminaires ou encore l’art de la table, en résumé les objets. Oui, la création, c’est mon dada.

En soi, j’ai le cursus scolaire classique du designer. (Bac STD2A, BTS design de produits, DSAA) . Avec beaucoup de douleur et de larmes, j’ai réussi à obtenir mon diplôme. Mais j’avais beau l’avoir eu, je le considère jusqu’à maintenant comme le premier et le plus cuisant échec de ma vie. Je m’étais investie pendant 1 an dans un projet de diplôme sacrifiant mon sommeil, ma santé, ma vie sociale, suivant les directives de personnes sans me poser la question si oui ou non j’aimais ce que je faisais. Et tous cela m’a value une note globale juste 0.5 point au-dessus de la note éliminatoire. Pour être honnête avec vous, je suis sortie de mon cursus avec plus de doutes sur mes capacités en tant que designer et en tant que personne qu’en arrivant. Le moral était vraiment bas.

À ce moment-là, je me suis retrouvée face à un choix très simple.

Rester comme ça ou encore tomber plus bas, croire que je suis incapable d’accomplir des choses.

OU Excusez, moi l’expression.

Me donner un bon coup de pied au cul.

Encore aujourd’hui, je ne sais toujours pas où j’ai trouvé la force et la volonté. Mais j’ai choisi la deuxième option et je me suis dit :

Moi 1: C’est simple. Qu’est-ce que tu aimes ?

Moi 2 : Le design, l’artisanat, fabriquer des choses et le Japon.

Moi 1 : Ok, bah, c’est simple, tu bouges ! Tu vas partir 6 mois apprendre le japonais au Japon pour rencontrer et parler avec des artisans Japonais. Tu as fini tes études, pas travail, pas de copain. Pas d’excuse

J’ai appris le japonais au maximum en autodidacte. J’ai travaillé pendant 1 an en intérim dans une usine de chips. J’ai réduit mes dépenses inutiles. Et vous, savez-vous quoi ? Je l’ai fait ! Le 3 avril 2018, j’ai posé le pied sur le sol Japonais. Et j’ai bien rencontré des artisans.(D’ailleurs, je vais bientôt faire un blog à propos de cela. Je vous mettrai le lien bientôt.) Cela a été la plus belle expérience de ma vie enfin jusqu’à maintenant.

Rue commerce de Kobe au Japon.

Ce projet a été très bénéfique pour moi. Je me suis rendu compte que j’étais capable de beaucoup de choses. Et surtout, j’ai commencé à entrevoir ce que j’aimais vraiment faire : la fabrication. J’ai décidé de revenir en France pour reprendre les études en deuxième année de Master design (5 mois de cours et 6 mois de stage). Tout cela pour que je revienne au Japon, mais pour le travail. Ensuite, tout s’est enchaîné très vite. Honnêtement durant les cours, j’ai passé la quasi-totalité de mon temps au Fab Lab de La cité du design de Saint-Etienne. J’y ai rencontré des personnes passionnantes et passionnées. Mais surtout, j’ai découvert la puissance des lieux partagés et le potentiel de la fabrication numérique. Un univers de fabrication collaboratif dans lequel je me suis sentie comme un poisson dans l’eau.

Ensuite les 6 mois de stage sont arrivés. Et devinez où je suis allée ! Au Japon !

Temple de Fushimi inari à Kyoto à 5h du matin

Cela c’est très bien passé, tellement bien que j’ai été engagée et j’y travaille actuellement. Mais il y a quand une ombre au tableau. Quand j’ai commencé le stage, ça a été la douche froide. Je me suis rendue compte d’un manque cruel de compétences en 3D. Heureusement pour moi, mon patron est très pédagogue. Il a toujours pris le temps de m’expliquer et le prend encore. (Et oui car j’ apprends toujours.) Cela va mieux, mais ce n’est pas encore assez à mon goût.  

Voilà où j’en suis. Ce manque de compétences est pour moi mon second échec. Et je vais y remédier. Voilà l’origine de mon défi.

“Devenir incollable en 3D sur le logiciel Rhinocéros en 1 an et vous partager ce que j’apprends.”

Mais je tiens à le faire de manière à ce qu’il m’amuse et de faire des choses que j’aime faire, c’est-à-dire en fabriquant. Bien sûr, je le fais pour des raisons professionnelles, mais aussi pour des raisons personnelles.

  • Pour mon travail, je veux être plus compétente et performante.
  • Tout simplement pour moi, car j’aime créer par moi-même. Et mieux je maîtriserai la 3D, et plus je pourrais réaliser et fabriquer moi-même dans les FAB LAB.
  • Pour vous, je souhaite vous faire découvrir un univers qui malgré les apparences est complètement à la porté de tous. Il suffit juste de sauter le pas.
  • Pour les futurs designers, si ce que j’apprends et partage, peut éviter à d’autres personnes de vivre la même situation que moi, je partage ce que je sais sans la moindre hésitation.
  • Pour partager une vision de la production d’objets. Si cela peut amener les gens à produire différemment les objets en collaborant, créant ou réparant par soi-même, je pense que j’aurais atteint un de mes objectifs ultimes.

MON PLAN D’ATTAQUE !

C’est simple, je compte connaître tous les outils de Rhinocéros, leurs noms, leurs fonctions et les différentes manières ou contextes dans lesquels ils peuvent être utiles. Et tout cela en 1 an.

D’abord, pour checker mon avancement, je vais faire un “Tableau des outils”. Dès qu’un outil sera appris, il sera coché et les articles le mentionnant y seront liés.

Je mettrais également à disposition des « MÉMO » spécifiques à chaque outil.

Il y aura : 

  • son nom
  • son pictogramme
  • son emplacement au sein du logiciel
  • sa définition
  • un exemple de la manière dont il sera écrit dans le cour
  • son utilisation. Chose importante à dire. Un même outil peut être utilisé pour différentes raisons. Pour faciliter la compréhension de l’outil et ne pas surcharger d’informations le lecteur, les différentes utilisations seront mises à jour au fur et à mesure.
  • une vidéo illustrative
  • quelques exercices test
  • liste des exos dans lesquels il est utilisé.

Ensuite, je vais faire des “série d’objets ». Je vous explique. Une série se construit autour d’un objet à fabriquer. Je vous proposerai plusieurs exercices ayant un niveau de difficulté augmentant avec la complexité de l’objet. Et le niveau des séries augmentera également avec le temps. Vous pourrez les retrouver sous forme d’articles, de PDF et de vidéos.

Pour la partie fabrication, je ne vous lâche pas tout seul dans la nature non plus. Il y aura un article “FABRICATION” qui détaillera les différentes manipulations à faire, les problèmes que j’ai rencontrés et comment les éviter.

En résumé, dans une série, il y aura toujours ces trois éléments. Ils s’organiseront toujours dans cet ordre.

  1. Les MÉMO des outils
  2. Les série d’objets
  3. La fiche “FABRICATION”    

Je vais être honnête avec vous. Je ne sais pas du tout combien d’outils il peut y avoir dans une série. Donc je vais partir sur 1 série par mois et si cela ne suffit pas à tenir la cadence, j’ajusterai.

Voilà, je pense avoir tout dit. Je voudrais remercier Olivier Roland du blog Blogueur Pro et sa formation sans qui cela n’aurait jamais vu le jour.

Je lance officiellement ce défi ce dimanche 24 juillet. Rendez-vous dans un an.

En espérant que vous êtes aussi enthousiastes que moi de commencer.

À vos marques, prêt, PARTEZ ! 

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